Dans les entrailles des belles terres de la Lanterne
Janvier 1960. Sur la gauche gauche, on reconnaît la villa Les Grillons (crème), juste à côté légèrement devant, la villa Les Bruyères (jaune foncé), depuis disparue et remplacée par la résidence Azurbay. Au premier plan à droite : la Villa Azurée. Photographie de la famille Révélat
Janvier 1960 également. Au premier plan : au milieu la villa Les Elfes, et à droite la Villa Panorama, qui avait été achetée assez peu auparavant (1958) par Monsieur Paturel. Photographie de la famille Révélat.
Janvier 1960 également. Au premier plan : au milieu la villa Les Elfes, et à droite la Villa Panorama, qui avait été achetée assez peu auparavant (1958) par Monsieur Paturel. Photographie de la famille Révélat.
Entre 1958 et 1960, lors de la destruction de la villa Mac Laughlin puis de la construction de la maison Révélat, c’est une surface de plus de 300 mètres2 qui sera creusée. Toutes les fondations de la villa Mac Laughlin seront évacuées. Les obstacles les plus résistants seront des murs de citerne, sur environ 3 mètres de profondeur. Le creusement s’effectuera sur 4 mètres. Dans les souvenirs de Pierre Révélat, ces citernes enterrées, énormes bacs carrés destinés à recueillir les eaux de pluies par gouttières, constituaient les parties les plus manifestement anciennes de la maison. Le bulldozer ne put les casser. Il fallut les faire sauter avec des mines. Quel âge pouvaient avoir ces murs ? Lors de notre première conversation, à mon premier appel téléphonique, Pierre avait lâché « murs du XIIIe siècle ». Il reconnaît à présent avoir lancé cette datation pour me faire comprendre qu’ils étaient plus vieux que le reste, mais il admet que rien ne lui permet d’être plus précis. La villa Mac Laughlin résultant d’agrandissements de la fin de la première guerre mondiale (1919) sur une villa antérieure, mais d’allure relativement « moderne » (Anne-Cécile Mac Laughlin conserve de cette villa d’origine une photo qu’elle m’a montrée), tout le mystère, s’il en subsiste, se reporte sur cette villa d’origine. Mais la probabilité est grande que ces murs par certains fantasmés comme « très anciens » (cf. le mythe du souterrain et du monastère qui courent encore dans le quartier) ne soient par exemple que du XIXe siècle. Et en tout état de cause, si des souterrains avaient existé, ils auraient été mis au jour à l’occasion de ces excavations…
Fabron, le vallon de Gattamua et la baie des Anges depuis le toit de la nouvelle villa La Lanterne en novembre 1959. Photographie de la famille Révélat. Cliquer pour agrandir l'image.
En 2007, le même site photographié d'un peu plus bas (le haut du crochet de l'ancien chemin de la Lanterne, devant le portail du fond des Belles Terres, au-dessus de la résidence Villa Ondine dont on a le toit au tout premier plan.)
Les serres, elles, seront montées à partir de 1961. La culture de l’œillet s’effectue désormais sous des serres un peu plus rationnelles, une partie encore en « vaseaux » traditionnels, mais une autre partie en « banquettes » sous des serres beaucoup plus hautes plus facile à travailler, et prêtes à recevoir de « l’œillet américain » comme on le verra ci-dessous. (Pour information, à l’heure actuelle, la seule culture d’œillet qui subsiste est celle d’œillet américain en banquettes ; en faisant vite, on peut encore en voir une dans le bas du quartier de La Lanterne, avenue Cappati.)
Fabron, le vallon de Gattamua et la baie des Anges depuis le toit de la nouvelle villa La Lanterne en novembre 1959. Photographie de la famille Révélat. Cliquer pour agrandir l'image.
En 2007, le même site photographié d'un peu plus bas (le haut du crochet de l'ancien chemin de la Lanterne, devant le portail du fond des Belles Terres, au-dessus de la résidence Villa Ondine dont on a le toit au tout premier plan.)
Les serres, elles, seront montées à partir de 1961. La culture de l’œillet s’effectue désormais sous des serres un peu plus rationnelles, une partie encore en « vaseaux » traditionnels, mais une autre partie en « banquettes » sous des serres beaucoup plus hautes plus facile à travailler, et prêtes à recevoir de « l’œillet américain » comme on le verra ci-dessous. (Pour information, à l’heure actuelle, la seule culture d’œillet qui subsiste est celle d’œillet américain en banquettes ; en faisant vite, on peut encore en voir une dans le bas du quartier de La Lanterne, avenue Cappati.)
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