La Lanterne au sens large c'est le premier relief à l'est du Var. Le quartier de Carras en est la naissance sur le bord de mer, la très longue avenue Sainte-Marguerite le délimite à l'ouest, Caucade en est le contrefort, et le cal de Spagnol l'escalade en lacets au nord-ouest.
Caché juste derrière la voie rapide, le début du vallon de Gattamua (celui-là même qui sépare colline de la Lanterne et colline de Fabron) : Un quartier plutôt pavillonnaire bâti entre les années 40 et 70, secret ou assoupi selon notre vision, en tout cas des morcellements fonciers y attendent un nouvel avenir immobilier. Ici le croisement entre l'avenue de Gattamua et l'avenue Raymond Ferraud.
De l'autre côté de la voie rapide, au sud cette fois, l'avenue Saint-Augustin voit s'ouvrir le chemin du Lamparo, véritable hameau dans Carras, riche en rabicoins, ateliers et plantes grimpantes. Lamparo, Lanterne. Même si le mot lamparo rappelle la vocation du quartier de Carras, la pêche, difficile de ne pas être fappé par la parenté entre les deux mots.
Croisement de l'avenue Saint-Augustin et de l'avenue Sainte-Marguerite. Sur le cadastre de 1812, les deux voies s'appellent respectivement Ancien chemin du Var et Chemin de Sainte-Marguerite. A leur croisement s'élevait la chapelle Saint-Jean-de-Jérusalem, exactement à l'emplacement du grand panneau publicitaire de cette photographie.
Sources : cadastre de 1812, et
Nice, promenade des Romains de Jacques Dalmasso, éditions Serre, 2003.
Juste après le pont de la voie rapide (hé oui, là je m'attaque à l'ascension de la colline de Caucade, via ce qui subsiste de l'ancien chemin de Sainte-Marguerite), l'avenue Sainte-Marguerite accuse un très grand virage à l'est puis une épingle à cheveux vers l'ouest. Je découvre ce raccourci piéton, survivance de l'ancien chemin.
Plus au nord-ouest, au-delà du grand carrefour Sainte-Marguerite / Napoléon III, je découvre le cimetière anglais, dans une impasse face au grand cimetière de Caucade.
Plus loin dans la même impasse, l'entrée du cimetière russe. Juste derrière celui-ci, la batterie dite du cimetière russe. Le cimetière russe a été créé dès 1867, la batterie construite seulement en 1889-91, elle appartient au système national de fortifications Sere de Rivieres.
Toujours plus haut sur l'avenue Sainte-Marguerite, l'allée de la Tour des Gardes, qui nous rappelle la vocation anciennement défensive du quartier : la tour disparue qui s'élevait au bout de cette allée servait à surveiller le gué de Saint-Laurent-du-Var.
Trosième souvenir militaire du quartier, mais plus récent : la caserne Ausseur.
Depuis l'escalier qui constitue la troisième section du vieux chemin de Sainte-Marguerite, première échappée sur la plaine du Var.
L'intérieur de la chapelle Sainte-Marguerite, pas très acienne mais rebâtie sur l'emplacement d'une chapelle déjà mentionnée sur des actes de 1695.
Une maison dans la plaine du Var.
Nous voilà remontant le cal de Spagnol.
Nouveau regard sur la plaine du Var